Petite parenthèse pour vous présenter cette compile issue du blog So Fresh So Hype de notre chroniqueur de charme (qq'1 pour un compliment relatif à l'art de la chronique?) Bobby Milk. Au menu tout ce qui se fait de mieux en Soul music!
A noter également la sortie de ElectrOrigami de nos collègues Jyuza de Hip Hop Hourra et de Vizual de JazzNfluence qui collaborent pour nous livrer v'la la sélection! (cliquer sur le nom d'un des 2 blogs pour accéder à leurs posts respectif concernant la compile).
-Remo-
Hudson Mohawke - Joy Fantastic (Feat. Olivier Daysoul)
Shafq Husayn – The U.N. Plan
Onra - The One (Feat. T3)
Siji – Morenike
Giovanca – Everything
Bonobo - Stay The Same (feat. Andreya Triana)
Donwill - Shake It Easy (Feat. Peter Hadar)
Dam-Funk – Hood Pass Intact (Feat. Mc Eiht)
Zo! – This Could Be The Night (Feat. Eric Roberson, Darien Brockington & Rapper Big Pooh)
Nouveau 7 titres de du groupe de rap de référence de Amsterdam, La Melodia. Sur ce nouveau projet le son se personnalise, autant le premier album rendait tribu au son Hip Hop qui keep it real, autant sur celui ci on sent une féminisation des instrues (soulful électro et bouncie) et du emecee Melodee (moins dans la revendication du statut de emecee au féminin mais bizarrement plus dans ce qu'on s'attend de la part du emecee au féminin). Electronic Love est un Ep gardant la même ligne de conduite de bout en large, I.N.T. fait tout lui même sans avoir recours au sample et le seul guest est Suzi Analogue à la production. Ce qui est a salué dans un premier temps provoque cependant une certaine redondance dans la sonorité du projet, chose aussi provoqué par une sur utilisation des refrains chanté de la part de Melodee (un ou deux guests au refrain aurait sûrement aidé en ce sens là). Malgré tout La Melodia confirme que leur formule tient la route et s'approprient un son à remanier dans le futur mais belle et bien maîtriser, qui vous embarque pendant une demie heure. -Remo-
Watts quartier au combien emblématique de Los Angeles, cristallisant grand nombre des nombreux fantasmes englobant la communauté noire américaine, par deux fois épicentres des révoltes "raciales" qui ont secoués la nation US le siècle dernier. En somme: Watts un cadre idyllique pour faire péter les scores de sa console! (soyons honnête Nintendo avec Mario à lui tout seul a sûrement plus éloigné du mauvais chemin que Afrika Bambataa avec la Zulu Nation). Machines Hate Me est une des sensations de cette rentrée 2010 (il est bloggé de partout, difficile de passer à coté), des productions à base de mélodie façon 8bit sur des beats MPC parsemé de sample de voix bien pressentie. Malgré les variations dans les instrues et le mélange des styles (on quitte le 8bit et ça sonne très late Dilla, très industriel par moment), la sonorité 8bit prédomonante reste un format assez lourd et Neiborhood Watch apparaît comme un stage bonus dans la tracklist. Malgré, cet aspect certain, force est de constaté que la force de Dibiase est de réussir là ou beaucoup ont laissé indifférent avant lui. En titre phare de l'album Skullcrack est un énorme banger mélangeant rythmique entêtante de jeux vidéo sur fond de bounce bien lourd et assortie de mélodie 8bit et d'un sample de voix de Guilty Simpson plus vraie que nature. Mention spécial à la pochette (c'est pas du graphique de NES pour le coup) et au clip qui tire un réel partie de ce qui peut se faire de bien en terme de design graphique, avec le temps on a bien constaté que la crise qui touche l'industrie musical n'a pas vraiment affecté la qualité des sorties qui nous sont proposées années après années, par contre le design a bien morflé. -Remo-
Pour sa deuxième incursion (la surtout chanteuse sur ce projet mais également productrice) Suzi Analogue se fait plaisir avec NNXTAPE, un grand foutoir musical pourvu de son lot de turies où Suzi Analogue se rappelle au bon souvenir de l'auditeur sous format de "C'est la nouvelle Erykah Badu". 24 tracks souvent très courtes et empruntés à ceux qui travaillent le mieux en ce moment: Black Milk, Oddisee, SA-RA Creative Partners, Miguel Atwood Ferguson, Ta'Raach, Jay Dee ... mais aussi spécialement conçu par ceux dont on entend de plus en plus parler Elan, Dimlite, Devonwho, Lone, Knxwledge, ...plus de nom, elle se fait plaisir. Malgré une certaine longueur, plus dut à la multitude et la richesse du répertoire de Suzi Analogue sur cette tape/album, qu'a la réelle longueur de l'album (un peut plus de 50 minutes) le tout est saisissant. Suzi Analogue a dut talent, s'expose à différents types de sonorités Nu Soul, Electro Soul, Chelou, Electro Funk, Folk/Pop; tout ce que la Soul peut apporter en terme de sonorités différentes au jour d'aujourd'hui à de fortes chance de se retrouver sur cet insaisissable mais au combien réussi patchwork de Suzi Analogue. -Remo-
G∞d Mornin Producer - devonwho
Morrre Prod by P.U.D.G.E.
Here We Go Other uses track by Miguel Atwood-Ferguson
Milky Way Prod by Leef Mayfield
Only Thing Left Prod by Elan
FWD FWD FWD Other uses track by Patrice Rushen
What U Look Like Other uses track by Oddisee
Lost + Found Other uses track by Black Milk
A Minute Other uses track by Lone
Think Other uses track by Dimlite
Aero Other uses track by De Javaanse Jongens
1994 Freestyle Other uses track by SA-RA Creative Partners
Après son remarquable Want To 1,2? comprenant une ribambelle d'invités au chant (Theophilus London, Jesse Boykins III, Jimmy Edgar, Mickey Factz) Machinedrum revient avec ce Ep résolument électro house bouncie. On avait déjà remarqué que le producteur de Brooklyn était plutôt du genre éclectique et sur Many Faces nous avons droit a du Machinedrum moins beatmaker et plus producteurs de sons éléctro, une sonorités moins Hip Hop Soul et résolument plus House mais qui préserve la Machinedrum Bounce. Comme d'autres Machinedrum compense très bien l'absence de chanteurs/emecee par des samples vocaux ambianceur tout en profitant de cette même absence pour accélérer la cadence et renchérir sur les changement de cadences et autres destructuration du beat. -Remo-
Provenant des Pays Bas (pas de panique elle chante en anglais) Joya Mooi propose un savant mix de Jazz et de sonorités plus "femme actuelle", la production étant notamment assuré par ce qui ce fait de mieux au Pays Bas: Fullcrate, SirOJ et/ou Hayzee. Hard Melk se décompose en deux pricncipales tendances, les productions Full Crate plus organique/sample/MPC et répondant au envis plus Jazz de Joya Mooi et le reste beaucoup plus dancefloor, UK, Pop...Little Dragon. La nonchalence dans le chant de Joya Mooi convient parfaitement au deux tendances, celle ci se révélera envoûtante, classy et planante sur le instrus plus Jazz pour devenir aguichante sur les morceaux plus R&B. A noter que cet album est très court, seulement 28 minutes; temps amplement suffisant pour que Joya Mooi nous propose un grand écart stylistique montrant l'étendu de son talent et que Hard Milk devienne l'un de vos favoris de 2010. -Remo-
Yahzarah est un nom qui résonne dans la Soul moderne depuis ces première apparitions en tant que choriste sur le (attention aportation sur gros classique de la mort) Mama's Gun de Erykah Badu et son première album Blackstar. Après les voeux d'indépendance de ces débuts de carrière, Yahzarah est à présent une collaboratrice privilégiés de ForeignExchange et de la JustusLeague, l'album est d'hors et déja un prolongement du travail réalisé sur le Leave It All Behind mais avec un vrai chanteur pour ainsi dire. Les productions gorgés de R&B digne de la grande époque, fleurtant allègrement avec les sonorités plus pop électrique ou pop 80 ainsi qu'aux sonorités plus Jazz. The Ballad of Purple Saint James pèche sûrement par manque d'expérimentation dans les sonorités proposés mais comme pour Foreign Exchange cela est largement compensé par la qualité final de l'album. -Remo-
Originaire du Kansas Janelle Monae a, dans un premier temps, tenté une carrière à Broadway avant de se repositionner dans la musique et de se délocaliser vers Atlanta, le Hollywood de la musique noir américaine. Chanteuse, danseuse, pourvu d'un univers propre elle se fait remarquer par Big Boid'Outkast, sort un premier Ep Metropolis Suite I of IV: The Chase, puis se fait harponner par Sean "Diddy" Combs himself. 3 ans plus tard sort The ArchAndroid l'un des albums R&B les plus attendu de ces dernières années pour l'une des artistes qui a sut crée le plus d'engouments de ces dernières années. Le parcours parfait d'il y a 10 ans... JanelleMonae du haut de ces 24 ans et de sa carrière à peine entamé est un dinosaure. La scène R&B est aujourd'hui l'une des plus active dans l'underground, les Etats Unis ont bel et bien perdu leurs écrasantes suprématie et l'influence extérieur (notamment européenne) façonne le R&B de 2010. The ArchAndroid en comparaison, est une super production de haut vole facilement adaptable à la scène. Une orchestration et un son grandiose plein de sentiments, d'instruments, d'interlude, de violons, pianos, cuivres, solo de guitare, Walt Disney type of shit. Le constat premier est qu'il y a bien longtemps que l'on a pas écouté un truc pareil. Janelle Monae est une artiste de major parce qu'elle en a la trempe, les restrictions et les poids de mesure de l'underground s'adaptent mal à la vision grandiose de l'artiste. The ArchAndroid est la dernière tentative d'un savoir faire dont le passage aux mp3 et aux téléchargements illégal a fait perdre de sa grandeur et qui affecte tout particulièrement le made in USA, fer de lance du son grandiose, à gros budget mais aussi populaire et donc moins élitiste. The ArchAndroid incontournable. -Remo-
Otis Jackson Guilty Simpson nouveau combo made in Stone Throw. Lancé il y a quelques temps comme projet au nom tape à l'oeil, la réunion du producteur de Los Angeles et du emecee de Detroit ne surprend guère tant le parcours de ces deux artistes à l'image de celui de ces deux villes semble liés ces dernières années. OJ Simpson est avant tout un beau bordel composé de 24 tracks, m'a fallu du temps avant de me rendre compte que j'etais vraiment en possession du truc officiel/définitif. L'album est un eccart constant entre l'instru de Madlib (de celles bien cradent) et les morceaux combo prod by Madlib, rap by GuiltySimpson. Autant dire que ce OJ Simpson va dans une tout autre direction que le premier effort Ode To The Ghetto de GS. Les instrues de Madlib ont jamais contenus autant de voix (quasiment), sample de voix provenant de films des années 70, extrait de comedy show... il s'agit bel et bien d'une collaboration entre les deux artistes sous un format ou Madlib ne se limite pas à la production d'instrues sans toucher le micro pour autant mais crée des atmosphère proche de MFDoom, GhostFace ou le travail de Blu sur HerFavoriteColo(u)r. Les instrues muette étant livrés en pâture à GuiltySimson. Un projet pas facile où tout à tour les deux intervenants s'éclipsent pour mieux laisser s'exprimer l'autre mais OJ Simpson réuni deux artistes sur la même longueur d'onde, Madlib livre une mise en scène parfaitement interprété par Guilty Simpson à qui le son tantôt animé, chaotique puis crade soulful de Madlib convient parfaitement au storytelling envoûtant et au flow clasheur de GS Boy. -Remo-
Tranquilement installé dans notre listing de emecee préférés depuis un dizaine d'annnées déjà, Ty est pour beaucoup un artiste à part, rejetons africain et enjolivé du non moins fameux Roots Manuva. Artiste avant tout, les albums de Ty délivrent une force spécial, pourvu d'une énergie rythmique au service d'une personnalité, une sincérité, conscience, authenticité qui le rend incontournable pour beaucoup. Quatrième album, Ty poursuit sa carrière avec comme objectif de garder sa fraîcheur et son intérêt au sein d'une musique urbaine éclatée entre le grand retour des chanteurs, la monté des producteurs au BEP instrus, une scène rap stagnante "qui se cherche", le tout accompagné d'un relent de mainstream juste minable. Special Kind Of Foul est un album aux productions riches, pourvu de sonorités Soul, Funk, Jazz, d'un grand nombre de guest vocaux; globalement du Ty un peut plus pompeux qu'a l'accoutumée. On sent que Ty a voulu mettre le paquet sur celui là, ce qui est pas forcément bon pour un artiste dont on apprécie la fraîcheur et la simplicité avant tout, malgré et avant tout la musique de Ty reste d'une efficacité difficilement égalable. -Remo-
Dernièrement très présent grâce à une série de clips de haut vol emprunt d'années 80, de romances adolescente et d'un Jesse Boykins flamboyant(Humdrum Town, Accept The New, Life Of A Lover); Theophilus London, le emecee de Brooklyn revient. Prince des hipsters, il est le next generation emecee pour les uns et un flop à retardement pour les autres. Ou du moins c'est ce qu'ont été ces prédécesseurs jusqu'à présent (parfois les 2 choses en même temps). Les hipsters ont le rapgame entre leur mains depuis quelques temps déja, mais aucun d'eux n'a pour l'instant réussi à faire l'unanimité que ce soit dans l'underground ou le mainstream. Malgré tout, tape après tape Theophilus London conserve ces vertus underground (Hype™) et profile une carrière construit pas à pas, mais ayant la formidable capacité d'accroître son public sans attiser la critique. Ce I Want You n'échappe pas à la règle, comprenant son lot de tracks remettant sérieusement en cause le statut de Mixtape (c'est de toute façon une des sorties de l'année), on retrouve ici un artiste très peut épris des conventions traditionnels, comme l'en témoigne "l'eléctro south inflenced à la fois très pop et cainfr' par intervalle" Julia (Remix), la très réussi reprise de I Want You de Marvin Gaye qui donne titre à la tape, le "produced by Boogie Funk master" Dâm FunkAccept The New, l'electro nu Hip-Pop A Strangers Heart, le "smooth et à l'arrache mais grandiose" Life Of A Lover, le pop 80 Starry Eyed (remix) et on pourrait faire tout lalbum comme ça, y'en a pour tout les goûts et (soyons sincère) certains choix le font pas trop, comme le "un peu trop gay à mon goût" Pyromilitia-Remo-
Elle est jeune Suédoise mais pas blonde et reconnue comme une des chanteuses les plus prometteuses de ces dernières années; il est batteur, acteur majeur de la scène de Detroit depuis pas mal d'années, ensemble ils nous offrent de manière gratuite ce très inspiré So Good Ep. Daru est plutôt un habitué de ce type de projet, auteur de plusieurs collaborations avec Reggie B/AB/ Rena, il est aussi un collaborateur privilégiés du beatmaker du moment BlackMilk. En terme de collaborations Kissey Asplung n'en est pas en reste, avant et après un première album Plethora (réalisé via le net en collaboration avec le Papa Jazz, équipe de producteur basée à Paris au passage) , elle reste constamment présente et multiplie les collaboration mélangeant les genres devenant la muse de pas mal de producteurs underground à travers le monde. -Remo-
Au même titre que des artistes comme Kenna ou Santogold Kinky Notty représente cette nouvelle tendance d'artistes noir américain arborant des sonorités pop à base d'instruments délaissées depuis le milieux des années 90 et la main mise du rap sur la musique noir (voir l'avènement de la électronique). En ce sens il est très jouissif de constater ce retour au dévergondage stylistique pas vu depuis la dernière période des Fishbone (en ce qui me concerne) et avant que la musique noir américaine ne devienne un game avec une représentation variée mais ne franchissant pas certaines limites relégués aux artistes blancs. Malgré tout il s'agit bien d'un son bien R&B, bien glam, bien electro, bien comme on aime et malgré le grand eccart apparent le résultat est renversant de justesse, d'efficacité et de maîtrise. -Remo-
Originaire de Atlanta mais encrée dans les sonorités plus propre au Midweast (elle est signé sur un label basé à Chicago) et/ou de la scène alternative Californienne (en gros du rap NY states of mind): Rita J est une nouvelle arrivante dans la lignée des Melodee de la La Melodia et/ou Invicible, elles même rejetons des Bahamadia, Ladybug Mecca, Jean Grae des female emecee s'affichant ouvertement Hip Hop tout en rejetant le modèle de la hood bitch (femme objet ou garçon manqué). Le son oscile entre rap Jazzy et sonorités plus Detroit et se défini très bien par le biais de ces invités: Guilty Simpson, Black Spade et aDaD (en préparation d'un album en collaboration avec Exile, extrait) une ambiance proche et chaleureuse au rythme de boum boum clap. -Remo-
Déjà couronné de quelques collaborations avec des artistes de l'empreinte de Georgia Ann Muldrow, Sa-Ra Creative Partners et Shafiq Husayn; Jimmetta Rose, de Los Angeles également, a sorti en début d'année son première album qui aura comme principale conséquence de nous ramener à la grande époque des Jill Scott et Angie Stones. Une grande voix Soul chaleureuse, limpide permettant des envolées dont on avait un peu perdu l'habitude tant le courant ElectroSoul à main mis sur les sorties de ces deux dernières années. Le tour de force de The Barber's Daughter est donc de pouvoir satisfaire et réconcilié une musique en pleine renaissance qui c'est réinventer au détriment de sa profondeur, voir de sa grandeur. Pour cela Jimmeta Rose met l'accent sur une qualité de chant impeccable, une rythmique prenant les instrues soit en contre temps soit tout en envolé rythmique en restant protagoniste de chacun des morceaux de la tracklist.-Remo-
L'une des nouvelles sensations et réussites de 2009 provenant tout droit de kʰøb̥ənˈhɑʊ̯ˀn/Copenhague, mélangeant les productions orchestrées à tendances Rétro-Soul groovy, celles plus aptes aux ambiances feutré de club de Jazz mais aussi et surtout, des atmosphères crées sur base de downtempo plus minimaliste et à tendance radicalement plus actuelle. De regrouper tout les genres de Soul en un même album de Nicolle Willis à Little Dragon, tout en se faisant remarquer de Gilles Peterson à Pharrell Williams. Le ton juste et jamais la fausse note, on finit même par ce demander comment ce groupe se compose que de seulement deux composants: Le producteur/muscien Robin et la chanteuse Coco. Une nouvelle preuve de la grande qualité de l'exotisme musical nordique. -Remo-
A mi chemin entre les sonorités futuristique et le "good old sampling"; le projet du producteur Australien Katalyst et d'un des chanteurs les plus incontournable de ce début de millénaire: Steve Spacek. Annoncé depuis grâce à 2 singles vraiment efficace: le très moderne, soulful et dancefloor Life, rappelant fortement la première partie du dernier PPP et le Hip Hop futuristique Original accompagné de Buff1. Tandis que cet album représente une suite pour le producteur Katalyst, revenu en 2007 avec l'album What's Happening comprenant un ribambelle d'invités réduit en la personne de Steve Spacek pour Soul: Fi, il s'agit d'un réel retour pour Steve Spacek; absent sur tout un album depuis son solo Space Shift de 2005 (bien que resté très présent durant toute ces années grâce à divers collaborations notamment sur le précédent album de Katalyst ainsi que par un album instrues sous l'alias Black Pocket). Soul: Fi est le résultat de la fusion d'un producteur Hip Hop et d'un chanteur Soul, la synthèse des deux courants ne représente pas une abdication de l'une des deux parties. Les deux styles se mélangent et produisent un album homogène dans sa sonorité mais tiraillant entre les beat Hip Hop, les gros samples soulful orchestrant une ambiance géneral très annèes Funk 70 (assez cinématographique du fait de ces interludes très future alternatif) mais pouvant être très groovy et dancefloor aussi. Le tout manipuler par le chant de Steve Spacek, reprenant ces instrues selon l'occasion, devenant tour à tour mystique, showman, la réincarnation de Marvin Gaye / Curtis Mayfield. Soul: Fi est à posséder à ceux qui recherchent le nouveau, les instrues plus organique reprenant les sonorités R&B dans un son résolument moderne, somethin' old and somethin' new, Katalyst and the fabulous Steve Spacek. -Remo-
Soyons clair, la tendance actuel est aux chanteuses. Les sonorités electro, 80, funky, bouncie, fresh plus libérées et moins figées dans la pose ont mieux desservis le sexe féminin (GO Ladies!). Cette nouvelle tendance a de plus amené toute une série de nouvelle de chanteuse dont une semble sortir du lot: Fatima. Dans un premier temps connu par ces collaborations auprès de producteurs tel que FloatingPoints, FunkinEven, le collectif Terrorybard (Simbad, Grooveman Spot et Massaya Fantasista) ou Dorian Concept. Fatima aura surtout fait une collabo: Lil' Girl; avec Shafiq Husayn et Bilal himself pour les backround vocals. Principal single de l'album de l'année 2009 par la main de l'un des producteurs les plus influents du moment. Lil' Girl, pour une jeune chanteuse comme Fatima, est un morceau qui vous lance une carrière comme il peut vous la flingué....Mars 2010 moment où sort le premier réel projet de Fatima. Ep de 4 titres produit par FunkinEven, Dâm Funk et VeeBeeO. Fortement recommandé pour les fan de Dâm Funk qui seront apprécié la prise en main de l'instru d'un des producteurs les plus marqué musicalement. On retrouve le collaborateur privilégié de Fatima: FunkinEven pour le très Sa-Ra Creative PartnersSoul Glo. 4 morceaux seulement, les capacités de Fatima ayant largement étaient énoncé lors de ces précédentes apparitions, on reste inexorablement sur sa fin. Malgré tout, le résultat ne fait que confirmé tout le bien que l'on pensait de ce nouveau visage qui risque de marquer les 10 prochaines années. -Remo-
Fatima - MindTravellin' Ep
Higher prod. by VeeBeeO
Warm Eyes prod. Dâm-Funk
Soul Glo prod. by FunkinEven
The Go prod. FunkinEven
BONUS:
Fatima - Divers et appréciés
Kleer [Extrait du Kleer de FunkinEven]
Do I Know You? (feat: Cohen, Cuthead & Dorian Concept) [Extrait duVarious Assets - Not For Sale: Red Bull Music Academy Barcelona 2008]
Unite [Extrait du Unite de Tettorybad]
Wildchild [Extrait du Fresh Selects Loose Joints]
Lil' Girl [Extrait du Shafiq En, A Free-Ka de Shafiq Husayn]
Diva, Reine de la Soul moderne, retourneuse de cerveau de ton emecee préféré, icône Noir, image de la femme moderne, toujours dans le top 5 des meufs à marier pour les gars qui keep it real. Adjectifs qualificatifs de la chanteuse la plus emblématique pour toute une génération qui revient (finalement) avec son volume Two de la trilogie New Amerykah. Ce volume Two s'annonce clairement comme un retour vers un son se rapprochant plus de ces débuts (jazzy, smooth, spirituel et roots) et comme étant un projet artistiquement plus définie que le volume One. -Remo-
20 Feet Tall [produced by Erykah Badu and 9th Wonder]
Window Seat [produced by Erykah Badu and James Poyser, featuring ?uestlove]
Agitation [produced by Erykah Badu and Shafiq Husayn of SA-RA Creative Partners]
Get Money [produced by Erykah Badu]
Don't Be Long [produced by Erykah Badu and Taarak]
Love [produced by Erykah Badu and J Dilla]
Umm Hmm [produced by Erykah Badu and Madlib]
Fall in Love [produced by Erykah Badu and Karriem Riggins]
Incense (Instrumental) [produced by Erykah Badu and Madlib]
Out My Mind Just in Time (Part 1) (Undercover Over-Lover) [produced by Erykah Badu]
Out My Mind Just in Time (Part 2) [produced by Erykah Badu and Georgia Anne Muldrow]
Album de producteurs Electro Hip-Hop / nu Hip Hop incluant de nombreuses collaborations de chanteurs ou d'emecees, reprenant le format d'album d'artistes tel que Machine Drum et autres Portformat. Les invités sont contrastés et amènent des compétences contrastés selon le besoin de l'instru. Les instrus de Comfort Fitsuivent les cadences Hip Hop tout en y incorporant les basses plus Funk, le tout accompagné d'une touche de sonorités et loops plus éléctro. A partir de là le morceau peut révéler des ambiances spatiale et futuristique franchement SF sur certains morceaux , comme concrètement Hip Hop ou R&B sur d'autres.Polyshufflez est comme une boîte de chocolat, on ne sait jamais sur quoi on va tomber. -Remo-
Ask the Devil (feat. Howard Marks)
Exabyte
Yer Daddy (feat. Wallis Bird)
Oh I Don’t Know (feat. Dyno)
Nu Metropolis
A Veces (feat. Anita Tijoux & Hordatoj)
Fuh Real (feat. Dyno & Naboobia)
Bit by Bit
Rendezvous – Dub (feat. Mishoo the Drumkit and Mr. Nnaji)
Rock Da Dam (feat. Portformat)
Fired Up! (feat. Blaktroniks)
Hanham vs. Steinitz – Blitz Chess Edit (feat. Klangstabil)
Plus fort que Jay-Z et Beyoncé, Georgia Anne Muldrow et Declaime (aka Dudley Perkins)! Parmis les artistes les plus présents ces dernières années, ils font aussi partie de ceux qui poussent le délire à l'extrème créant la hype plus qu'il ne la suivent. Smooth, pshychédélique, mysthique, politique, hippie, funk, 70's et Hip Hop bien sûr. Se construisant une carrière à coup de sorties (les deux ayant sorties du bon comme du moins bon mais ayant avant tout beaucoup sorties Georgia Anne arrivant vraiment à nous perdre avec ces annonces de skeuds à répétition qui ont tendance à ce concrétiser) Georgia Anne Muldrow & Declaime sont aujourd'hui des références qui squattent généreusement les tracklists de nos artistes préférés. Ce Someothaship a comme particularité d'être l'album le plus carré, celui qui incorpore une liste de guest assez remarquable ( je vous laisse juger). Il s'agit donc de l'album à acheter et pas à télécharger pour le coup. - Remo-
Shine On (prod. Black Milk)
SomeOthaShip Connect Game (feat. Kazi) (prod. Black Milk)
Heaven Or Hell (Feat. Kool G Rap, Lmno & Black Milk) (Prod. Georgia Anne Muldrow)
Get Up GoGo RMX (feat. Prince Po & prod. Oddisee)
Endure (feat. M.E.D. & Rapper Big Pooh) (prod. Georgia Anne Muldrow)
Mages Sages II (prod. Flying Lotus)
Whatchallknowaboutthis (feat. Roc C & Miki Vale)
F0nk W/ An O (Feat. Lmno)
Pad Kontrol (prod. Georgia Anne Muldrow)
Boogie (feat. Darryl Moore) (prod. Georgia Anne Muldrow)
Outro
Heaven Or Hell Remix (Feat. Kool G Rap, Lmno, Black Milk) (Prod. Ld Of Technicali)
Endure (feat. M.E.D. & Rapper Big Pooh) (prod. Oh No) (Oh No Remix)
Heaven or Hell (Instrumental prod. Georgia Anne Muldrow) (Street Instrumental)
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