Dibiase - Machines Hate Me [2010]
Watts quartier au combien emblématique de Los Angeles, cristallisant grand nombre des nombreux fantasmes englobant la communauté noire américaine, par deux fois épicentres des révoltes "raciales" qui ont secoués la nation US le siècle dernier. En somme: Watts un cadre idyllique pour faire péter les scores de sa console! (soyons honnête Nintendo avec Mario à lui tout seul a sûrement plus éloigné du mauvais chemin que Afrika Bambataa avec la Zulu Nation). Machines Hate Me est une des sensations de cette rentrée 2010 (il est bloggé de partout, difficile de passer à coté), des productions à base de mélodie façon 8bit sur des beats MPC parsemé de sample de voix bien pressentie. Malgré les variations dans les instrues et le mélange des styles (on quitte le 8bit et ça sonne très late Dilla, très industriel par moment), la sonorité 8bit prédomonante reste un format assez lourd et Neiborhood Watch apparaît comme un stage bonus dans la tracklist. Malgré, cet aspect certain, force est de constaté que la force de Dibiase est de réussir là ou beaucoup ont laissé indifférent avant lui. En titre phare de l'album Skullcrack est un énorme banger mélangeant rythmique entêtante de jeux vidéo sur fond de bounce bien lourd et assortie de mélodie 8bit et d'un sample de voix de Guilty Simpson plus vraie que nature. Mention spécial à la pochette (c'est pas du graphique de NES pour le coup) et au clip qui tire un réel partie de ce qui peut se faire de bien en terme de design graphique, avec le temps on a bien constaté que la crise qui touche l'industrie musical n'a pas vraiment affecté la qualité des sorties qui nous sont proposées années après années, par contre le design a bien morflé. -Remo-
- Eternia
- Phantom Power
- Dusty Lungz
- Atombreakin
- Lumberjack
- Neighborhood Watch
- Skullcrack
- Circuit Breakin
- Clocked Out
- Dubwreck
- Price Is Righteous
- Life Force
- 3 Way Mirrors
- Renegade Slap (Devonwho Collab)
- Abstract
